À propos

Sandria P. Bouliane est professeure agrégée de musicologie à la Faculté de musique de l’Université Laval. Elle est membre co-chercheuse à l’OICRM-Ulaval et au Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture au Québec (CRILCQ). En mettant l’accent sur diverses formes d’emprunts et de transferts culturels entre les industries musicales canadiennes et états-uniennes, elle s’intéresse à l’histoire de la médiation de la musique, aux processus de (re)création à travers la traduction et l’adaptation de chansons, et à l’étude de la réception critique des musiques populaires durant l’entre-deux-guerres.

Vanessa Blais-Tremblay est professeure de musicologie au Département de musique de l’UQAM, membre cochercheuse du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ), de l’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique(OICRM), et de l’Institut de recherche en études féministes (IREF-UQAM). Elle est directrice scientifique du réseau DIG! Différences et inégalités de genre dans la musique au Québec et co-rédactrice-en-chef des revues Women and Music : A Journal of Gender and Culture et Les Cahiers de la SQRM. Ses recherches portent sur les femmes en musique au Québec aux XXe et XXIe siècles.

Laura Risk est professeure adjointe de musique à l’Université de Toronto Scarborough, avec une nomination conjointe à la Faculté de musique de l’Université de Toronto. Ses recherches visent à développer de manière proactive les archives publiques afin d’amplifier les voix inouïes et d’interroger de manière critique la notion de tradition, en mettant l’accent sur l’historiographie de la musique traditionnelle au Québec. Elle a publié des articles dans le Journal of the Society for American Music, Ethnomusicology, MUSICultures et Critical Studies in Improvisation, ainsi que dans The Globe and Mail, Le Devoir, The National Post et Strings Magazine. En 2024, son disque Traverse a reçu le Prix Opus pour « Album de l’année—Musique traditionnelle

Professeur titulaire de musicologie à l’Université de Sherbrooke jusqu’à l’automne 2022, et désormais professeur associé à cette institution, Jean Boivin détient un Diplôme d’études approfondies de l’Université de Paris IV-Sorbonne et un doctorat en musicologie de l’Université de Montréal (1992). Son livre La classe de Messiaen (Paris, Bourgois, 1995) a été couronné du prix du meilleur essai sur la musique du Syndicat professionnel de la critique dramatique et musicale française et du Prix Bernier de l’Académie des Beaux-Arts de l’Institut de France ; il a été traduit en japonais en 2020 (Tokyo, Artes). Il a participé à plusieurs colloques internationaux et collaboré à divers ouvrages collectifs. Le prix de « L’article de l’année » lui a ét

Micheline Cambron est professeure émérite en études littéraires à l’Université de Montréal. Œuvrant depuis 20 ans au développement des travaux interdisciplinaires sur la culture québécoise, elle joue un rôle de mentor sur les plans de la méthodologie, du croisement des données et des modalités de configuration de récits.

Ariane Couture est professeure de musicologie à l’Université de Sherbrooke. Adoptant un cadre féministe, ses intérêts de recherche incluent la programmation musicale; la musique à l’image; l’entrepreneuriat en musique; et l’innovation sociale. Elle est rédactrice en chef francophone d’Intersections : Revue canadienne de musique et siège sur plusieurs comités impliqués en culture. Elle est l’auteure de La création musicale à Montréal de 1966 à 2006 vue par ses institutions, paru aux PUL en 2019.

Pierre Lavoie est historien, professeur régulier au département des sciences humaines de l’Université du Québec à Trois-Rivières et membre du Centre interuniversitaire d’études québécoises (CIEQ) et de l’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique (OICRM). Il se spécialise en histoire culturelle transnationale du Québec et des francophonies nord-américaines. Ses travaux portent notamment sur les relations entre célébrité, arts populaires, médias et identification collective. Il est l’auteur de Mille après mille. Célébrité et migrations dans le Nord-Est américain, paru aux Éditions du Boréal en 2022. On peut aussi l’entendre régulièrement sur les ondes d’Ici Radio-Canada Première.

Chantal Savoie est professeure Département d’études littéraires de l’UQAM et titulaire de la Chaire de recherche en histoire culturelle de pratiques non dominantes (CRC). Spécialiste de l’histoire littéraire et culturelle des femmes et des pratiques culturelles de grande consommation, elle fait partie depuis plus de vingt ans du collectif La vie littéraire au Québec, codirige cette équipe depuis plus de dix ans et cosigne les tomes V, VI, VII (à paraitre) et VIII (en préparation) de la série d’ouvrages. Elle est également l’autrice de la monographie Les femmes de lettres canadiennes-françaises au tournant du XXe siècle (Nota bene, 2014) et achève un ouvrage sur l’histoire culturelle de la chanson des années 1940.

Danick Trottier est professeur titulaire de musicologie et directeur du Département de musique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Il est membre régulier de l’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique (OICRM) et corédacteur des Cahiers de la Société québécoise de recherche en musique (SQRM). Les musiques des XXe et XXIe siècles, autant dans la tradition dite populaire que dans la tradition dite classique, sont au cœur de son travail universitaire, ce dont témoignent son essai de 2021 Le classique fait pop! Pluralité musicale et décloisonnement des genres paru chez XYZ Éditeur et son essai de 2023 Musiques classiques au XXIe siècle. Le pari de la nouveauté et de la différence paru aux Éditions universita

Véronique Audet est docteure en anthropologie, diplômée de l’Université de Montréal. Autrice de l’ouvrage Innu nikamu – L’Innu chante. Pouvoir des chants, identité et guérison chez les Innus (2012) et du chapitre « Musiques autochtones au Québec : héritages musicaux, transformations et scène contemporaine » dans le livre de Vigneault (2023), ses recherches portent sur la scène musicale autochtone au Québec. Coordonnatrice de la Chaire UNESCO en transmission culturelle chez les Premiers Peuples comme dynamique de mieux-être et d’empowerment pour l’Université du Québec à Chicoutimi, elle veille au respect de l’Énoncé de principes en matière de recherche autochtone.

Louis Brouillette, reconnu comme chercheur rigoureux et vulgarisateur humoristique, est titulaire d’un doctorat en musicologie de l’Université de Montréal. Il est chargé de cours à l’Université de Sherbrooke et a auparavant enseigné au Cégep de Sherbrooke et à l’Université d’Ottawa. Il a prononcé des conférences au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France et en Pologne. Il rédige actuellement un livre sur les 85 ans de l’Orchestre symphonique de Sherbrooke et un essai, en collaboration avec Robin Côté et Jean Choquette, sur le facteur d’orgues montréalais Louis Mitchell (1822-1902). En plus de ses recherches musicologiques, il poursuit une carrière d’organiste.

Eric Fillion est directeur de l’Institut international pour les études critiques en improvisation (IICSI) et professeur adjoint à l’École des langues et littératures (SOLAL – Études françaises). Il est le fondateur de Tenzier, un organisme voué à la mise en valeur d’archives sonores des avant-gardes québécoises, et corédacteur de la revue Études critiques en improvisation. Auteur de deux livres, JAZZ LIBRE et la révolution québécoise: musique-action, 1967-1975 et Distant Stage: Quebec, Brazil, and the Making of Canada’s Cultural Diplomacy, il est aussi codirecteur (avec Sean Mills et Désirée Rochat) de Statesman of the Piano: Jazz, Race, and History in the Life of Lou Hooper.

Anthony Grégoire est titulaire d’un double doctorat en ethnomusicologie (EHESS) et en anthropologie (UdeM), et a complété un postdoctorat où il a travaillé sur la numérisation et l’analyse de la performance dansée à l’aide de l’intelligence artificielle. Chargé d’enseignement à la Faculté de musique de l’Université Laval, il est spécialisé dans les dynamiques interculturelles et postcoloniales en Afrique de l’Ouest et la performance identitaire en musique. Il s’intéresse à l’émergence de nouvelles dynamiques autochtones dans les arts performatifs en Afrique de l’Ouest et leur négociation interculturelle pour un espace de revendication sociopolitique dans la sphère publique. Anthony est l’auteur d’une monographie sur la performance du mbilim

Francis Lapointe œuvre dans l’industrie musicale depuis plus de vingt ans. Collectionneur d’instruments et chargé de projets au sein de l’Association canadienne des luthiers et archetiers, il oriente nos recherches en lien avec l’histoire du commerce et de la facture des instruments de musique.

Jean-Marc Larrue est professeur à l’Université de Montréal et directeur du CRILCQ depuis 2021. Spécialiste de l’histoire du théâtre au Québec et des rapports du théâtre avec les autres médias (intermédialité), il contribue à nourrir nos réflexions quant à la place de la musique dans l’ensemble du champ du spectacle scénique.

Caroline Marcoux-Gendron est professeure associée au Département de musique de l’Université du Québec à Montréal. Possédant une double spécialisation en sociologie de l’immigration et sociologie de la culture, ses travaux traitent de l’interrelation entre musique et migrations humaines. Elle a mené plusieurs recherches sur les enjeux de professionnalisation des musicien.nes immigrant.es au Québec ces dix dernières années. Sa thèse de doctorat, qui porte sur la musique comme vecteur de socialisation dans l’expérience migratoire de personnes d’origine maghrébine à Montréal, a remporté deux prix dont celui de la Chaire Fernand-Dumont sur la culture pour l’excellence d’une thèse en culture (2022).

Nadia Murray est enseignante au Centre d’études collégiales en Charlevoix depuis 2001. Titulaire d’une maîtrise en lettres de l’Université Laval (2017), elle s’intéresse plus particulièrement à la chanson québécoise. Elle a publié en 2017 un premier article portant sur Mara Tremblay (L’écouteur), puis l’essai Jean Leloup. Le principe de la mygale (L’instant même, 2020). En 2019, elle a créé Le Dôme, groupe collégial de recherche sur la chanson québécoise (https://www.ledome-chqc.org/), dont la mission consiste à amener des étudiants du collégial à produire une réflexion rigoureuse sur un album québécois, mais aussi leur faire davantage apprécier cette chanson québécoise que trop souvent ils méconnaissent.

Titulaire d’un doctorat en communication de l’Université Concordia, Louis Pelletier enseigne l’histoire et la préservation du cinéma à l’Université de Montréal, où il dirige par ailleurs un programme de numérisation de films patrimoniaux. Il est également coordonnateur scientifique du Groupe de recherche sur le cinéma éducatif, industriel et de commande canadien basé à l’Université Concordia et codirecteur de Nouvelles Vues : revue sur les pratiques, les théories et l’histoire du cinéma au Québec. Ses publications incluent Tales from the Vaults: Film Technology over the Years and across Continents (FIAF/Technès, 2023), Le cinéma dans l’œil du collectionneur (PUM, 2023), de même que de nombreux articles sur le cinéma québécois, l’exploitatio

Jean-Pierre Sirois-Trahan est directeur du programme Cinéma et culture numérique, ainsi que professeur titulaire en cinéma au Département de littérature, théâtre et cinéma de l’Université Laval (depuis 2003). Il s’intéresse notamment au cinéma des débuts sur lequel il a publié plusieurs articles et codirigé deux ouvrages : Au pays des ennemis du cinéma… Pour une nouvelle histoire des débuts du cinéma au Québec (1996) et La Vie ou du moins ses apparences. Émergence du cinéma dans la presse de la Belle Époque (2002). Il a édité les chroniques de cinéma de René Lévesque sous le titre de Lumières vives (2023). Théoricien et historien, il travaille présentement sur le concept de découpage, sur l’histoire de la critique et sur le cinéma de George

Jada Watson est professeure agrégée en sciences humaines numériques à l’École des sciences de l’information de l’Université d’Ottawa. Ses recherches, qui examinent le potentiel d’utilisation des données discographiques et biographiques, nous permettent de mieux comprendre comment se développent les genres musicaux.